Moabi

Baillonella toxisperma

Description

Brun rosé à brun rouge, le Moabi est un bois à aubier différencié. Autant son duramen est durable, autant son aubier reste fragile. Il est résistant aux champignons, aux coléoptères Lyctus et aux termites. C’est un bois dur et lourd à grain fin pouvant présenter un léger contre-fil.

Le fil est parfois ondulé et la structure est généralement homogène. La figure est parfois légèrement striée ou moirée. Le bois a un aspect satiné sur les débits sur quartier. Les cernes sont plus ou moins distincts.

Mise en œuvre

Le bois se travaille difficilement en raison de la présence de silice (0,2–0,3%) et de sa dureté. Il nécessite l’utilisation de lames stellitées. Le bois se colle, se cloue et se finit bien, et il se cintre bien à la vapeur. Il se peint et se vernit sans difficulté avec les principaux produits industriels.

Après un étuvage de 48–60 heures, le déroulage et le tranchage fournissent des placages et des contreplaqués de bonne qualité. La finition du moabi est bonne, tant avec des systèmes à base de solvants qu’avec des systèmes en phase aqueuse.

Autres appellations

African pearwood

Caractéristiques

Densité : (H=12%) : 0,87
Imprégnabilité : Peu ou non imprégnable.
Séchage : Le moabi sèche très lentement, mais avec peu de perte de qualité.
Stabilité : Peu stable
Classe de durabilité : Le duramen est très durable (classe de durabilité naturelle I)

Utilisations

Menuiserie extérieure
Volets roulants
Menuiserie intérieure
Lambris
Parquet
Escaliers (à l’intérieur)
Meuble courant ou éléments
Placage tranché
Ebénisterie (meuble de luxe)
Intérieur de contreplaqué
Face ou contreface de contreplaqué
Traverses
Articles tournés
Articles cintrés
Sculpture
Parquet (lourd ou industriel)
Charpente lourde
Ponts (parties non en contact avec le sol ou l’eau)

Note : Un substitut pour le Makoré.

Kosipo